Adèle Haenel : cette idée de la joliesse de la jeune fille implique un rapport particulier au pouvoir. On ne peut pas exister que pour le regard des autres

Adèle Haenel : Sophie 120 battements par minute, Robin Campillo 2017

Adèle Haenel : Sophie
120 battements par minute, Robin Campillo 2017

Adèle Haenel : "(...) Parce que cette idée de la joliesse de la jeune fille implique un rapport particulier au pouvoir. Déjà qu'au cinéma on ne possède pas grand-chose (...). On ne peut pas exister que pour le regard des autres. Demander à quelqu'un de se contenter d'être jolie, c'est l'empêcher d'exister. Donc l'enjeu, c'est quand même de défendre sa liberté. (...)"

On me prend un peu pour une énervée mais ça me va,
Extrait d'un entretien d'Adèle Haenel avec Fabien Baumann et Adrien Gombeaud, 23 février 2015, POSITIF n°652, juin 2015, page 110

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