the young and prideful Aglaya Yepanchin, and the fallen, tragic Nastassya Filippovna | the romantic and innocent side, with the insolent and daring side

Olga Kurylenko / A la merveille / To the Wonder | Terrence Malick

Olga Kurylenko: Marina | A la merveille / To the Wonder | Terrence Malick, 2012

"Terrence Malick recommended that Kurylenko read The Idiot with a particular eye on two characters: the young and prideful Aglaya Yepanchin, and the fallen, tragic Nastassya Filippovna."

Olga Kurylenko: “He wanted me to combine their influences — the romantic and innocent side, with the insolent and daring side. ‘For some reason, you only ever see that combination in Russian characters,’ he said to me.”

"Anna Karenina, The Brothers Karamazov, and The Idiot: those books were, in a way, his script.”

BEHIND THE SCENES. Radiant Zigzag Becoming: How Terrence Malick and His Team Constructed To the Wonder

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"la femme de Dostoïevski (aussi particulière qu'une femme de Rembrandt), avec son visage mystérieux dont la beauté avenante se change brusquement, comme si elle avait joué la comédie de la bonté, en une insolence terrible (bien qu'au fond il semble qu'elle soit plutôt bonne), n'est-ce pas toujours la même, que ce soit Nastasia Philipovna écrivant des lettres d'amour à Aglaé et lui avouant qu'elle la hait, ou dans une visite entièrement identique à celle-là – à celle aussi où Nastasia Philipovna insulte les parents de Gania – Grouchenka, aussi gentille chez Katherina Ivanovna que celle-ci l'avait crue terrible, puis brusquement dévoilant sa méchanceté, insultant Katherina Ivanovna (et bien que Grouchenka fût au fond bonne) ? Grouchenka, Nastasia, figures aussi originales, aussi mystérieuses, non pas seulement que les courtisanes de Carpaccio mais que la Bethsabée de Rembrandt. Remarquez qu'il n'a pas su certainement que ce visage éclatant, double, à brusques détentes d'orgueil qui font paraître la femme autre qu'elle n'est (« Tu n'es pas telle », dit Muichkine à Nastasia dans la visite aux parents de Gania, et Aliocha pourrait le dire à Grouchenka dans la visite à Katherina Ivanovna)."

Marcel Proust, La femme de Dostoïevski | A la recherche du temps perdu