Louise Chevillotte : Nymphomanie ? Incarner un personnage d'une femme qui a du plaisir, qui accepte son désir, c'est une fierté. C'est tabou, c'est important de le mettre en lumière

Cahiers du Cinéma - Couverture : Louise Chevillotte | L'Amant d'un jour | Philippe Garrel 2017

Louise Chevillotte | L'Amant d'un jour | Philippe Garrel, 2017

Louise Chevillotte : "C'est une fierté de pouvoir incarner un personnage comme ça. Au début on parlait de nymphomanie pour parler du personnage d'Ariane. Et moi je me suis battue, et j'ai tenu bon, parce que je crois qu'incarner un personnage d'une femme qui a du plaisir, et qui accepte son désir, avec certes toutes les contradictions, la complexité que ça a, et que le film montre, c'est important. Parce que la légende urbaine dit que c'est les hommes qui ont un désir sans frein, et chez les femmes c'est plus tabou, c'est plus compliqué... Tout de suite on va aller vers la psychanalyse ou vers la névrose... Et ben non ! Une femme qui a du plaisir, ça existe, et bien plus que ce qu'on croit, et c'est important je pense de le mettre en lumière. Donc pour moi, oui, ça m'a appris quelque chose de la liberté."

Rencontre avec Louise Chevillotte,
Les Cinémas du Grütli, Genève : Festival de Cannes 2017,
La Quinzaine des Réalisateurs,
Projection de L'Amant d'un jour,
un film de Philippe Garrel, Jeudi 8 juin 2017

 

Rencontre avec Louise Chevillotte,
Les Cinémas du Grütli, Genève : Festival de Cannes 2017

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